Contexte
Lorsque nos oreilles sont exposées à des sources sonores importantes, les cellules ciliaires peuvent être endommagées, causant une perte auditive. La perte auditive touche plus de 430 millions de personnes dans le monde. Dans un contexte où nos oreilles sont de plus en plus soumises à des sources sonores importantes, la perte auditive liée au bruit est donc un problème de santé majeur.
Projet
Ce projet de recherche propose de mettre au point un traitement post-traumatique, donc après une exposition importante au bruit, afin d’éviter une perte des cellules auditives. Il se base sur une observation sur les souris génétiquement déficientes en enzyme appelée NOX3, qui montrent une très bonne capacité de récupération de l’audition après une exposition à un fort bruit. Aussi, l’utilisation d’inhibiteurs spécifiques à cette enzyme NOX3 permettrait d’éviter la réaction d’oxydation induite par un fort stimuli sonore et donc la dégénérescence auditive.
Où en sommes-nous ?
Janvier 2024 : Le développement in vitro d’une lignée cellulaire permettant de contrôler l’expression du gène NOX3 a été réalisé. Parallèlement, les chercheurs ont mis au point des tests in vitro pour quantifier l’activité enzymatique de la protéine NOX3. Le criblage à haut débit de plus de 14000 molécules est en cours et une dizaine d’inhibiteurs potentiels de NOX3 ont déjà été identifiés.
Chefs de projet
Professeur Pascal Senn, Médecin-chef de service, Service d'ORL et de chirurgie cervico-faciale, Département des neurosciences cliniques, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeur associé, Département des neurosciences cliniques, Faculté de médecine, Université de Genève
Professeur Karl Krause, Médecin-chef de service, Service de gestion, Département diagnostique, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeur ordinaire, Département de pathologie et immunologie, Faculté de médecine, Université de Genève