Contexte
La réalité virtuelle (RV) se développe au sein de plusieurs services des HUG comme une nouvelle approche. Il s’agit d’une expérience immersive utilisant des images réelles ou de synthèse, créées par ordinateur, en 3 dimensions qui permet de visualiser une scène à 360° et ainsi donner l’impression au participant de vivre la scène. Ces images sont projetées par des lunettes munies d’un écran et d’un casque audio. Cette technologie est utilisée en pédiatrie contre la douleur et l’anxiété, mais elle n’est pas encore développée dans le service de médecine palliative. Or, son utilisation serait particulièrement intéressante à étudier pour la dyspnée, une sensation de manque d’air pour laquelle il existe peu de traitements médicamenteux. Ce symptôme de difficulté à respirer, désagréable et très fréquente en soins palliatifs, impacte le bien-être du patient.
Projet
Ce projet a pour but d’effectuer une étude afin de savoir si un dispositif de réalité virtuelle pourrait-être implémenté de manière durable au sein du service de médecine palliative. L’intervention consiste à proposer une séance de 30 minutes au patient, à évaluer la tolérance et le confort en tenant compte de la dyspnée et plus largement des symptômes du patient. Ce projet s’intègre dans le cadre d’une démarche qualité et d’un développement de la médecine intégrative du service de médecine palliative.
Cheffe de projet
Madame Nathalie Wernli, Infirmière, Service de médecine palliative, Département de réadaptation et gériatrie, Hôpitaux universitaires de Genève