Contexte
On réalise actuellement quelque 30 transplantations pulmonaires par an en Suisse, notamment au Centre de transplantation pulmonaire Lausanne-Genève dont fait partie le service de pneumologie des HUG. Après ces interventions qui affichent un très bon taux de réussite, le suivi post-opératoire est très important. L’implantation de « nouveaux poumons » nécessite en effet une adaptation de tout le corps au nouvel organe, ainsi qu’aux modifications induites par le traitement immunosuppresseur.
Projet
Le projet consiste à mener des analyses sur la manière dont l’interaction entre poumons et cœur se modifie après une transplantation pulmonaire. Cet axe de recherche sera développé en s’intéressant à l’adaptation et à la modification des performances respiratoires et musculaires à l’effort après transplantation pulmonaire.
Où en sommes-nous ?
Décembre 2019 : Une étude suisse sur la transmission des allergies, notamment au pollen, via des organes solides transplantés, montre que la prudence est de mise dans le choix des transplants, afin d’éviter toute complication allergique associée au traitement immunosuppresseur que les patients doivent prendre post-transplantation.
Cheffe de projet
Professeure Anne Bergeron, Médecin adjointe agrégée responsable d'unité, Service de pneumologie, Département de médecine, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeure invitée, Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Genève