Opération chirurgicale : l’impact cognitif

Connaître les conséquences neuropsychologiques chez les adolescents qui se remettent d'une opération majeure de la colonne vertébrale
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Statut
En cours, recherche de financements complémentaires

Contexte

À la suite d'une anesthésie ou d'une intervention chirurgicale, la possibilité d'une modification de la fonction neurocognitive existe. Ceci peut inclure les effets directs de l'anesthésie, la réponse inflammatoire et humérale à la chirurgie ainsi que l'impact émotionnel de l'hospitalisation, de la douleur et de l'anxiété. Ces changements neurocognitifs ont été largement étudiés chez les personnes âgées. En revanche, l'incidence, l'évolution dans le temps, l'étiologie et la pertinence de ce risque sont encore mal connues en pédiatrie, surtout chez les enfants plus âgés, dont le cerveau est encore en train de se développer.

 

Projet

Ce projet se concentre donc sur les enfants âgés de 10 à 16 ans qui subissent une chirurgie de la scoliose idiopathique, en évaluant leurs fonctions neurocognitives dès la période pré-chirurgicale et jusqu'à 6 mois après l’opération, au moyen d'évaluations neuropsychologiques standardisées. 

 

Chef-fes de projet

Professeur Laszlo Vutskits, Médecin adjoint agrégé responsable d’unité, Service d’anésthésiologie, Département de médecine aigüe, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeur associé, Département d’anésthésiologie, pharmacologie et soins intensifs, Faculté de médecine de l'Université de Genève


Professeure Nadia Elia, Médecin adjointe agrégée responsable d’unité, Service d'anesthésiologie, Département de médecine aiguë & Professeur assistant, Département d'anesthésiologie, pharmacologie,
soins intensifs et urgences, Faculté de Médecine de l’Université de Genève