Un refuge et un record personnel

Soutenir les victimes de violences conjugales dans leur reconstruction psychologique et leur réinsertion socio-professionnelle grâce à des expéditions en montagne
Catégorie
Qualité des soins
Statut
En cours

Contexte

En 2023, les infractions pénales pour violences domestiques ont augmenté de 11 % par rapport à 2022. 80 % des victimes sont des femmes. Les centres suisses d’aide aux victimes de violences conjugales ou intrafamiliales ont enregistré 49 055 consultations. Ce n’est cependant que la pointe de l’iceberg car on estime que seulement 10 % à 22 % des victimes déposent plainte. Face à ces chiffres, le Conseil d'Etat a adopté un plan d'action 2023-2028 dont le premier axe stratégique est « Prévention, sensibilisation et formation ». Pour soutenir les victimes de violentes conjugales, il existe en Suisse romande différentes structures hospitalières et associatives axées sur la prévention. Aux HUG, l’unité interdisciplinaire de médecine et de prévention de la violence (UIMPV) offre une prise en soins en collaboration avec l’ensemble des partenaires du réseau médical, social, psychologique et juridique de Genève. Elle propose évaluations, conseils et suivis thérapeutiques. Récemment, une consultation médico-légale pour victimes de violences (conjugales, familiales ou communautaires) a également été ouverte aux HUG afin d’accueillir les victimes dans un cadre calme et sécurisant.

 

Projet

Ce projet a la particularité d’offrir une prestation en dehors de la situation de crise. Concrètement, il consiste à former une équipe d’expédition en montagne proposant à des victimes de violences conjugales des cycles d’expéditions (quatre aventures de trois jours). 
Il a été démontré que l’association d’une activité physique dans la nature et à travers une approche communautaire sont des leviers clés pour une santé mentale optimale. Le but de ces expéditions est bien sûr de réduire les impacts physiques, psychologiques et sociaux engendrés par une situation de violence domestique (isolement, capacité limitée à prendre soin de soi, sentiment d’insécurité, perte d’estime de soi) mais aussi de renforcer les compétences relationnelles et l’autonomie.

 

Cheffe de projet

Madame Lolita Damianiz, Référente PMO en organisation et agilité, Direction des projets et processus, Hôpitaux universitaires de Genève