Sclérose en plaques : la recherche avance !
contexte
La sclérose en plaques est une maladie dite dégénérative où le système immunitaire s’attaque à la myéline entourant les cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière, entrainant ainsi une inflammation et une dégénérescence des nerfs. Ces dernières années, on a commencé à mieux comprendre les mécanismes immunitaires impliqués dans l’inflammation : certains globules blancs (les lymphocytes CD4+) expriment un récepteur particulier à leur surface, qui entraînent une capacité augmentée à traverser la barrière hémato-encéphalique du cerveau et à provoquer des lésions.
projet
L’objectif de ce projet est de poursuivre les travaux de recherche fondamentale des équipes du Professeur Lalive, afin de savoir si le blocage spécifique de ces globules blancs entraîne une diminution des poussées. On pourra ainsi déterminer si cela aide au diagnostic et plus largement, préciser davantage le rôle joué par le système immunitaire dans la sclérose en plaques.
où en sommes-nous ?
Février 2025 : Des recherches récentes montrent que les lymphocytes T exprimant le récepteur c-Met sont liés à une inflammation chronique. Les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) présentent des taux plus élevés de ce récepteur dans le plasma et le liquide céphalo-rachidien que les personnes en bonne santé. Grâce à un modèle animal de la SEP appelé l'encéphalite autoimmune expérimentale (EAE), l’équipe de recherche a mis en évidence que le blocage du récepteur c-Met peut significativement diminuer le handicap des souris EAE. Ces résultats prometteurs confirment que l’inhibition du récepteur c-Met pourrait être une cible stratégique pour le traitement de la SEP.
chef de projet
Professeur Patrice Lalive d'Epinay, Médecin adjoint agrégé responsable d’unité, Service de neurologie, Département des neurosciences cliniques, Hôpitaux universitaires de Genève & Professeur associé, Faculté de médecine, Département des neurosciences cliniques, Université de Genève
