Contexte
Les apicomplexes dépendent de leur hôte pour acquérir les métabolites nécessaires à leur survie, leur croissance et leur dissémination. De nombreux parasites appartenant à ce groupe sont responsables de graves pathologies chez l’humain et chez les animaux. Cependant, les niches que ces parasites occupent et leur capacité à synthétiser divers métabolites varie considérablement entre espèces. Pour la toxoplasmose et la cryptosporidiose, certaines questions restent ainsi totalement inexplorées.
Projet
Ce projet de recherche consiste à identifier et caractériser les transporteurs de certains co-facteurs et vitamines clés du métabolisme de T. gondii et C. parvum qui pourraient s’avérer des cibles thérapeutiques idéales. Il amène ainsi la possibilité de découvrir de nouveaux médicaments pour lutter contre la toxoplasmose et la cryptosporidiose.
Où en sommes-nous ?
Mars 2025 : Au cours de cette première année, le répertoire métabolique de Cryptosporidium parvum a été caractérisé et comparé à celui de Toxoplasma gondii. Il a permis de confirmer l’importance des molécules étudiées pour leurs développements. Par ailleurs, certains transporteurs de ces molécules ont été identifiés, leurs rôles et caractérisation sont actuellement en cours d’investigation.
Chefs de projet
Professeure Dominique Soldati-Favre, Professeure ordinaire, Département de microbiologie et médecine moléculaire, Faculté de médecine, Université de Genève
Professeure Amandine Guérin, Professeure assistante, Département de microbiologie et médecine moléculaire, Faculté de médecine, Université de Genève
Professeur Serge Rudaz, Professeur ordinaire, Section des sciences pharmaceutiques, Faculté des sciences, Université de Genève