DIAPASON – « Déclaration des effets Indésirables par le Patient sur Son traitement »

Mettre à disposition du patient, une application permettant de collecter des renseignement sur les effets indésirables de ses traitements médicamenteux, à des fins de pharmacovigilance.
Catégorie
Qualité des soins
Statut
En cours

Contexte

La pharmacovigilance consiste à enregistrer et évaluer les effets indésirables graves, ou moins graves, résultant de l’utilisation de médicaments. Elle est indispensable à l’identification et au contrôle des risques liés à l’usage de médicaments, en particulier pour les nouveaux médicaments et pour les risques encore inconnus au moment de leur mise sur le marché. En Suisse, les patients  et les consommateurs peuvent annoncer les effets indésirables de leurs médicaments via un centre régional de pharmacovigilance qui fait ensuite une évaluation approfondie.

 

Projet

Ce projet propose au patient hospitalisé de renseigner la pharmacovigilance sur son traitement et de transmettre ces données à Swissmedic, l’entité de référence du pays. Techniquement, l’idée est d’utiliser l'application CONCERTO pour créer une interface spécifique et collecter les renseignements au lit du patient.

Ce projet est catalysé par le Centre de l'innovation des Hôpitaux universitaires de Genève.

 

Où en sommes-nous ?

Juillet 2024 : Diapason permet aux patients hospitalisés de rapporter d’eux même les effets indésirables médicamenteux observés avec leur traitement durant leur hospitalisation. Le patient devient contributeur de la recherche sur les effets indésirables des médicaments et bénéficie d’une prise en charge personnalisée et adaptée délivrée par des pharmacologues spécialistes en pharmacovigilance. L’application propose une ergonomie attrayante validée par nos patients partenaires.
Après plusieurs mois de développements, le projet Diapason est maintenant disponible dans l’application Concerto. Grâce à Diapason et à l’activité des patients acteurs, l’institution aura une visibilité sur les effets indésirables médicamenteux et pourra proposer des mécanismes pour les éviter et ainsi améliorer la qualité de la prise en charge des patients.

 

Cheffes de projet

Professeure Caroline Samer, Médecin adjointe agrégée, Service de pharmacologie et toxicologie cliniques, Département d'anesthésiologie, de pharmacologie et des soins intensifs, Hôpitaux universitaires de Genève

Madame Victoria Rollason, Pharmacienne adjointe, Direction médicale et qualité, Hôpitaux universitaires de Genève