Contexte
80% des femmes prises en charge à la maternité accouchent sous péridurale. Cette anesthésie consiste à glisser une longue aiguille entre les lombaires 3 et 4 pour accéder à l'espace péridural, où le produit anesthésiant est injecté. Pour que le geste soit précis et sans danger,
elle demande une parfaite communication entre le médecin et la patiente, qui doit comprendre précisément les consignes : position à adopter, ne pas bouger malgré la sensation désagréable, respiration…
Il se trouve que la grande majorité des parturientes prises en charge aux HUG parlent une autre langue que le français et ne peuvent pas saisir aisément ces informations.
projet
Ce projet vise à améliorer l'information sur l'accouchement et la péridurale en présentant aux femmes allophones un film d'information dans leur langue, sur une tablette digitale. Cette vidéo sera produite dans les quinze langues les plus fréquemment parlées dans le contexte des HUG. Son impact sera mesuré par une enquête de satisfaction et le taux de complications 24 heures après l’anesthésie.
où en sommes-nous ?
Mars 2021 : Un dessin animé de 3’30’’ définissant le contexte de pose d’une péridurale et la position requise pour permettre cette pose en toute sécurité a été créé. Il est déjà disponible en 6 langues : Tamoul, Farsi, Arabe du Moyen-Orient, Albanais, Tigrigna et Français. Pour chaque langue des images relatives à la culture et aux représentations de ce geste ont été recueillies auprès de patientes issues de ces cultures et parlant ces langues. Le film sera proposé aux patientes lors de séances d’informations et lors de la pose de la péridurale pour faciliter le geste.
L' accouchement par voie basse : La péridurale (français)
Vidéo en arabe
Vidéo en Dari
Vidéo en Tamoul
Vidéo en Tigrigna
Vidéo en Albanais
chefs de projet
Docteure Iris Pelieu, Médecin cheffe de clinique, Service d'anesthésiologie, Département de médecine aiguë, Hôpitaux universitaires de Genève
Docteur Guy Haller, Médecin adjoint agrégé, Service d'anesthésiologie, Département de médecine aiguë, Hôpitaux universitaires de Genève