La malaria, observée de près

Comprendre comment le parasite responsable de la malaria parvient à pénétrer dans les cellules humaines et à se disséminer

Contexte

Comment éviter le décès de plus de 400’000 personnes dans le monde chaque année ? Les travaux de recherche sur les plasmodiums, les parasites responsables de la malaria, présentent des avancées significatives. En particulier, la structure conoïde de leur tête, en forme d'anneau faite de tubuline, est considérée par les scientifiques comme une structure énigmatique essentielle pour la motilité et la pénétration de ces parasites dans les cellules humaines. 

 

Projet 

Le but de ce projet est d'étudier la structure fonctionnelle et moléculaire très particulière des plasmodiums et de comprendre comment il en résulte un mécanisme d'invasion. Une fois ciblée, cette structure unique pourra ouvrir la voie à une intervention thérapeutique promettant enfin à des populations entières dans le monde de ne plus souffrir de ces parasites mortels. Les recherches seront menées grâce à la cryo-microscopie électronique, qui permet aux chercheurs de voir avec précision ce qui est invisible pour les yeux, en agrandissant la tête du parasite un million de fois. 

 

Où en sommes-nous ?

Novembre 2024 : Un expert de « cryo-FIB milling », une technique de microscopie électronique de pointe, a rejoint l'équipe pour étudier la structure moléculaire du conoïde du parasite Plasmodium. Grâce à son expertise, l’équipe a mis en place tous les outils permettant d’identifier et localiser de nouvelles protéines essentielles à la formation de cette structure clé. Parmi les huit protéines déjà en cours d’analyse, certaines semblent jouer un rôle structurel au-delà du conoïde à d’autres stades de développement du parasite. Ces premiers résultats surprenants sont en cours de confirmation par l’équipe de recherche. 

 

Chefs de Projet 

Professeur Mathieu Brochet, Professeur associé, Département de microbiologie et médecine moléculaire, Faculté de médecine, Université de Genève


Professeur Paul Guichard, Professeur associé, Département de biologie moléculaire et cellulaire, Faculté de médecine, Université de Genève

Docteure Virginie Hamel, Chargée de cours, Département de biologie moléculaire et cellulaire, Faculté de médecine, Université de Genève